Comme Johannes Brahms, Karl Lagerfeld et Angela Merkel je suis née à Hambourg, en Allemagne du Nord. Etudiante, je suis venue en France et j’ai construit ma vie à Paris. Bi-culturelle, j’ai toujours cherché à faire bénéficier mes clients des atouts des deux cultures. Et aujourd’hui j’ai à nouveau une adresse à Hambourg.

Mon moteur, c’est la rencontre, la rencontre des personnes, des pays, des univers. Le journalisme fut ainsi tout naturellement la première étape de ma carrière (mon parcours). Une décennie excitante de découverte d’entreprises, de branches professionnelles et de leurs responsables, entre autres pour le quotidien Les Echos puis pour l’hebdomadaire Le Nouvel Economiste.

La naissance de ma fille m’a invitée à plus de sédentarité et je suis passée à la communication d’entreprise, dans les services informatiques puis l’équipement automobile. De riches années, où j’ai pu vivre et partager les joies et les peines du management – en période de fortes secousses, fusion, croissance externe, cession, changement de PDG, changement de modes opérationnels.

Avoir personnellement vécu la concentration des marchés et la financiarisation de l’économie et les troubles qu’elles engendrent explique mon choix, dès 2003, de me former au coaching. Mon aspiration est d’accompagner les managers et les équipes afin que les changements au lieu de générer du gâchis personnel et organisationnel deviennent des opportunités de croissance, que les événements subis deviennent maîtrisés, voulus et autopilotés.

Que le métier de coach est passionnant ! Pour les clients
rencontrés dans une relation d’authenticité et en profondeur : en se remettant en cause et se réinventant ils demandent à leur coach de faire de même ! Pour les collègues rencontrés en transparence et vérité : nous co-animons, nous co-créons, nous nous développons ensemble, en supervision, en formation. Un métier où liberté et mouvement sont des qualités consubstantielles.

Que disent les clients ? A en croire les miens, le coaching est une expérience de construction de soi exceptionnelle. En coaching individuel, un bout de chemin vers soi, un gain d’énergie, de confiance, d’efficacité personnelle. En coaching d’équipe, un bout de chemin vers l’autre (et donc vers soi !), un surcroît de fluidité, d’efficacité, de plaisir dans la coopération.

Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toutes limites. C'est notre lumière et non nos ténèbres qui nous effraie le plus. Il n'y a rien de brillant à se diminuer. Nous sommes tous nés pour briller. Alors que nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons aux autres la permission d'en faire de même.

Marianne Williamson

S’il fallait donner un nom à mon approche je la qualifierais de démarche d’intégrative. Cela signifie d’abord un émerveillement et un respect profond pour la personne singulière qui se tient en face de moi, dans ses dimensions affective, intellectuelle, physique et spirituelle, qui ne peut être enfermée dans aucune théorie. Ensuite une boîte à outils bien rangée où trouver la proposition pragmatique et puissante la mieux adaptée à la situation et à la demande du client. Me revendiquer comme coach intégrative, c’est assumer mon refus personnel des systèmes clos et ma préférence pour l’éclectisme, c'est-à-dire l’emprunt aux diverses théories des thèses les meilleures quand elles sont conciliables, plutôt que d’édifier une nouvelle théorie.

Ce n’est pas par hasard que je me suis formée chez International Mozaïk et Trajectives, choisis pour leur ouverture, leur créativité, leur recherche – et leur réseau international.

La sécurité du coaching vient de son cadre et son éthique tels qu’ils sont définis par les Onze compétences clés et la Déontologie de l’International Coach Federation, dont je suis membre et certifiée PCC (Professional certified coach). La confidentialité est une des fondations clés de ce cadre et de la relation de coaching.

Le cadre permet la liberté, la liberté de surprendre, de bousculer, de ralentir, de déplacer par mon questionnement, mon feedback, un exercice qui implique le corps, ou encore un jeu de créativité. Parfois il est bon d’expliquer les concepts derrière les outils, qu’ils viennent de la systémique, de l’analyse transactionnelle, de la Gestalt ou encore de la Communication non-violente. L’essentiel est toujours de revenir à l’ici et maintenant, le vécu de la relation de coaching, miroir des relations du client, et à sa demande. Et s’il fallait choisir un maître mot ce serai humaniste. J’ai foi dans le potentiel de mon client et dans sa capacité à le développer et l’exprimer pour contribuer à sa façon singulière et unique à la société.